AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 1657 notes
Le titre n'est pas usurpé, la couleur est annoncée : on est dans le Yorkshire, loin de toute grande ville qui pourrait garantir un tant soit peu d'anonymat et de discrétion aux personnages évoqués. A Bruncliffe., tout se sait dans la minute, sans réseau connecté et autre artifice utilisant les technologie moderne. Les rideaux se soulèvent, les pintes ouvrent les vannes de la confidence, on oublie donc la moindre velléité de passer inaperçu. Alors quand on a quitté les lieux il y a belle lurette , et que l'on n'est pas revenu pour l'enterrement de son meilleur ami, il y a fort à, parier que le retour sera peu chaleureux. Samson , le flic gradé de Londres, qui revient on ne sait pourquoi et pour s'installer comme détective, voilà de quoi alimenter les conversations, et attiser les vieilles rancunes.

Comme si la fonction créait le besoin, un jeune homme est mort dans des circonstances évoquant un suicide. Mais voilà, les parents de la victime n'y croient pas , et Delilah qui vient de créer une agence de rencontres, constate avec effroi qu'un autre homme décédé récemment, d'une accident, faisait aussi partie de ses clients.

Il faudra donc que ces deux-là, Samson et Delilah, fassent fi de leurs passés pour faire le clair sur ces morts troubles.

On aime l'ambiance Clochemerle version Albion, la complexité des personnages, l'intrigue bien menée et le suspens maintenu jusqu'à la fin.
On aime aussi l'idée de retrouver le couple pour de nouvelles aventures. D'autant qu'on ne sait pas tout sur le passé londonien de Samson.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          984
Je rejoins les personnes qui n'ont pas aimé ce premier opus ou qui sont mitigées : ça se lit, l'histoire est sans surprise mais après tout, ça n'est pas ce qu'on vient chercher. Cependant, trop de personnages secondaires sans beaucoup d'intérêt qui nous arrivent sur la tronche d'un coup d'un seul, au point de nous noyer dans la masse. Peu d'humour, mauvaise traduction, mauvais découpage - on parle en général de découpage pour les films, les séries et les BD, moins pour la littérature, mais le terme a été très bien choisi par Luria : on saute d'un point de vue à l'autre sans prévenir, on fait des allers-retours dans le temps qui sont mal amenés, etc., etc. Et la mise en place prend des plombes.


Pour la petite anecdote et que vous puissiez vous moquer de moi, figurez-vous que l'héroïne s'appelle Delilah, et le héros, Samson. Certes, Julia Chapman fait en sorte que le prénom de Samson soit révélé le plus tard possible, mais enfin, une fois que vous savez que l'un s'appelle Samson, l'autre Delilah, qu'ils se rencontrent, qu'on vous parle de Delilah et Samson, puis de Samson et Delilah, vous percutez forcément. Moi pas. Il a fallu que je lise la critique d'un autre Babeliaute (j'avais fait une pause dans le roman, je ne comprenais pas l'engouement général) pour que ça fasse tilt. Vous voyez donc pourquoi j'avais besoin d'une lecture réputée reposante...


En revanche, y'a des petits trucs qui m'ont franchement gênée. Déjà, il est clair que Julia Chapman, malgré sa page de remerciements, a fait à peu près zéro recherche pour son livre. Elle ne sait même pas ce qu'est une start-up (non, une agence de rencontres lambda sur le web n'est pas une start-up). Ensuite, depuis quand, lorsqu'on est dans une situation financière difficile, soit parce qu'on doit mettre le plus possible de côté en prévision de jours sombres à venir, soit parce qu'on est à la tête d'une boîte qui marche déjà mal, se met-on à créer une entreprise ? Même créer une chaîne YouTube, ça coûte un minimum (y'a tout un tas de stats sur les youtubeurs qui perdent de l'argent). Je parle même pas de Uber Eats (faut payer son sac isotherme une blinde, entretenir son vélo, acheter des pièces de rechange, une tenue pour la pluie, etc., pour être rémunéré 30 centimes la course)... Et pourquoi pas faire un bébé pour gagner de l'argent, pendant qu'on y est, en espérant que dès la naissance il sera doué en affaires et renflouera un compte en banque dans le rouge illico ???


Mais tout ça est rattrapé par LE passage du livre qui m'a à la fois fait hurler de rire et laissée toute songeuse. Il s'agit d'un moment où le héros et la veuve de son meilleur ami (non, ils ne vont pas coucher ensemble, cessez d'avoir des idées lubriques à tout instant !) admirent le paysage et voici ce que dit la jeune femme :
«Mais dès qu'on est arrivés, il s'est mis à pleuvoir, alors on s'est abrités dans la grange en attendant que ça passe. Quand on est ressortis... La vue... C'était stupéfiant. Comme si on avait lessivé le vallon avec une bombe géante de produit nettoyant. Tout étincelait, et l'air était tellement frais ! »


Stupéfaction de ma part, puis grand éclat de rire. Julia Chapman est-elle complètement barrée, ou complètement idiote, ou complètement à côté de ses pompes, ou tout ça à la fois ? Comme il ne fait aucune doute qu'elle va lire ma critique, je vais lui apprendre un petit truc : si on utilisait une "bombe géante de produit nettoyant" sur une vallée, l'air ne serait pas frais, les oiseaux mourraient, les insectes mourraient, les petits rongeurs mourraient, l'herbe et les arbres mourraient, tout mourrait à très court ou moyen terme, bref, le paysage ressemblerait à un décor de roman post-apocalyptique bien davantage qu'à ce qu'on voit dans la campagne après une averse. M'est avis que les gens qui ont été mis dehors par Bayer-Monsanto devraient se recycler ailleurs que dans la littérature. Franchement, c'est quoi cette obsession malsaine pour les bombes de produit nettoyant ???


MAIS. Mais j'avoue qu'il fallait oser. En général, quand un écrivain décrit un paysage après la pluie, c'est gnangnan. Là, on ne peut nier l'utilisation d'une image stylistique d'une grande originalité, voire d'une grande audace. Rien que pour ça (et pour le fou rire), je me dois de mettre la moyenne à ce bouquin.
Commenter  J’apprécie          6725
Un grand merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour cet envoi très agréable.
Ce roman policier est assez léger et distrayant malgré les morts qui s'accumulent dans le récit.
Petit clin d'oeil à la Bible avec les deux personnages principaux : Samson et Delilah, mais ici, Samson ne tire pas sa force de sa chevelure mais plutôt de sa silhouette de tombeur et de sa moto rouge !
Vous avez envie de découvrir la vie au sein d'un village anglais où tout le monde se connaît depuis toujours et où tout ce qui est important se discute au pub ?
Venez découvrir les dessous d'une agence de rencontre et ceux d'une agence de détectives, les deux entreprises étant tenues par nos deux héros, lesquels ne se sont pas vus depuis une dizaine d'année et ont bien des comptes à régler ensemble.
Certains personnages secondaires sont assez bien brossés et plutôt drôles.
L'intrigue policière est agréable à lire mais ne révolutionne pas le genre, j'avais compris assez rapidement la raison des meurtres mais cela n'a pas gâché ma lecture pour autant.
Le style est léger et l'histoire est sympathique, le roman respire la bonne humeur, ça se lit vite et bien et j'ai très envie de découvrir la suite, ce volume étant le tout premier d'une série.
Commenter  J’apprécie          601
Ceci est le premier tome d'une série policière sympathique, et "so british".
Delilah Metcalfe a eu l'idée saugrenue d'ouvrir une agence matrimoniale dans le petit village du Yorkshire, d'où elle originaire . Depuis son divorce , ses finances sont au plus bas et ses clients ( hommes) commencent à mourir de façon inquiétante .
Heureusement pour elle, Samson, ( lui aussi originaire de cet endroit très sympathique), décide (mais n'est-il pas plus ou moins obligé par les circonstances ? ), d'y revenir après quatorze années et d'ouvrir une agence de détective privé. le fait qu'il soit plus ou moins accueilli par des plumes et du goudron ne changera rien à sa détermination.
Delilah ne le sait pas, mais c'est lui qui a loué le rez- de chaussée de ses bureaux , ce qui s'avère un hasard des plus judicieux ,vu le nombre de célibataires qui meurent dans cette charmante bourgade…
Et on se laisse porter par le charme anglais, ses pubs, sa campagne, l'inévitable chien (les anglais aimant beaucoup les animaux).
Classé "cosy mysteries", (comprenez : mystères cosy), tranquilles, ce roman ne brille pas par son suspens, mais plutôt par son atmosphère sympathique. Les antagonismes, inimitées, rancunes peuplent ces pages, au même titre que le côté , famille ultra présente et envahissante. Dans ce bled, tout le monde se connait depuis au moins cinq générations, et c'est dur d'échapper à sa réputation et son pedigree… Impression d'étouffement mais aussi potentiel comique…
Cette série vous fera beaucoup penser à la série Agatha Raisin de MC Beaton.
Il m'a manqué un peu d'humour, un peu de peps, ainsi que de nervosité dans la relation Dalilah/Samson, pour que j'ai un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          570
Depuis quelques années on voit fleurir un nouveau genre littéraire dont les anglais raffolent : le cozy mysteries… Des romans policiers ou à suspens, avec une ambiance chaleureuse et « cosy », des personnages un brin décalés, particulièrement sympathiques, de l'humour « So British » avec le plus souvent, un héros ou une héroïne détective amateur…

On a tous, à un moment donné regardé une série de ce style et les livres commencent à se faire une part belle en France.

Le «cozie», un sous-genre policier, dans lequel le sexe et la violence sont minimisés ou traités avec humour, le crime et l'enquête se produisent dans une petite communauté. le terme a été inventé pour la première fois à la fin du 20e siècle, lorsque divers auteurs ont produit un travail dans le but de recréer l'âge d'or de la fiction policière.

Miss Marple d'Agatha Christie est souvent considérée comme une oeuvre fondatrice du genre, qui s'est ensuite considérablement développée et popularisée avec certains films Hollywoodien ou avec la série télévisée Arabesque avec Angela Lansbury dans le rôle d'un auteur de romans policiers.

Voilà pour la petite histoire…

Plonger dans ce genre de lecture, permet de rester dans le genre policier, thriller, tout en permettant de souffler et de sortir du schéma du meurtre sanglant, ou de serial Killers. Attention, cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'enquête ou de meurtres sombres. Cela veut surtout dire que la lecture est parsemée d'humours et situations cocasses, qui permettent d'apporter un peu de légèreté dans un monde de fou.

Côtoyer des meurtriers à temps complet est parfois oppressant et ce genre de lecture te permet justement ce détachement qui peut manquer.

J'ai été très heureuse de trouver une intrigue très bien ficelée, parsemée d'humour. Cet humour bien anglais, qui fait sourire, parfois rire, tellement cela peut sembler invraisemblable. Mais pas tant que cela….

Ne vous fiez pas à cette couverture et quatrième qui laisse présager une intrigue légère, avec une agence de rencontres et une agence de détective…. Julia Chapman brouille les pistes, avant même que le lecteur ne plonge dans son univers.

La trame utilisée pose l'intrigue en douceur et avec délicatesse, pour permettre au lecteur de s'immerger dans ce village du Yorkshire et ainsi s'imprégner de cette atmosphère très particulière que l'on ne retrouve que dans les intrigues policières anglaises. le décor est planté ainsi que les situations. Les personnages sont nombreux, mais chacun est construit avec un réel plaisir et une réelle identité, permettant de ne pas les confondre. Ce qui est plutôt bien réussi, quand on sait que dans certaines intrigues, le lecteur s'emmêle les pinceaux entre différents protagonistes, au point parfois d'en zapper… Ici chacun a son rôle, qu'il soit médisant, méchant, moqueur ou meurtrier… Et c'est plutôt drôle dans certaines situations, surtout lorsque tout le village est au courant de ce qui se passe…

Si vous voulez garder un secret… Ou cacher un cadavre… Vous êtes mal tombés…

L'auteur prend le temps de bien camper ses personnages et planter son décor, pour amorcer les prochains titres et elle met l'eau à la bouche, puisque dès que l'on ferme le bouquin, on aimerait de suite attaquer la suite. Un pari réussi.

L'auteur a réussi à capter les images pour que les mots s'emboitent à merveille et que la description des paysages soit très visuelle, puisque le lecteur vit à l'anglaise, se balade dans ces vallées grises où le crachin n'est jamais bien loin et où les sentiments sont dépeints avec réalisme au fil de la lecture.

Même si parfois on se demande on veut nous emmener l'auteur, elle ne fait que brouiller les pistes, en parsemant les indices sans que cela ne soit superflu… Puisque tout s'imbrique à la perfection à la fin avec ce dénouement et cette chute qui en étonnera plus d'un…

Grâce à la meute de la collection La Bête Noire, je me suis baladée dans ces paysages du Yorkshire aux côtés de personnages aussi pittoresques les uns que les autres, drôles qui fleurent bon l'humour anglais que j'affectionne particulièrement.

Il ne fait aucun doute que je suis fin prête à découvrir la suite, tellement l'auteur m'a embarqué dans son récit.
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
Commenter  J’apprécie          540
Il y a peu, Vicky (@Bartzella) a créé la très belle liste nommée “Inspirations Babeliotes” sur les livres qu'elle a repérés et lus pour certains grâce à Babelio. Une très bonne idée n'est-ce pas ?

Je suis persuadé que les livres qui vous viennent en tête si vous deviez faire une liste similaire ne manquent pas ! Moi j'y rajouterai ce premier tome de la saga Les détectives de Yorkshire de Julia Chapman. Il fait partie de ces romans vers lesquels je ne me serai jamais tourné de moi-même en librairie, n'allant jamais faire un tour dans les rayonnages consacrés aux romans policiers et thriller privilégiant ce que je lis le plus : la littérature de l'imaginaire.

Mais force est de reconnaître que cette saga fait partie de celles qui ont rencontré un franc succès parmi les participants du challenges mauvais genre. Je ne sais plus combien de retours positifs j'ai lu sur cette dernière. J'ai donc décidé de tenter à mon tour, pour voir…

Bon vous aurez compris que l'intrigue se déroule dans le Yorkshire, plus précisément dans la petite ville de Bruntcliffe où les ragots et le téléphone arabe font bon train. On suit dans ce tome Delilah Metcalfe, jeune femme gérante de deux affaires qui malheureusement ne tourne pas très fort, sa situation financière est mauvaise et il faut donc que ces boites tournent et que de l'argent rentre pour éviter la faillite. Ainsi quand le paria du village parti il y a des années revient en ville et loue le rez-de-chaussée des locaux de Delilah pour y ouvrir une agence de détective, cette dernière accepte bon gré mal gré ne pouvant se passer de cette rentrée d'argent. Or il s'avère que le petit village de Bruncliffe n'est pas aussi calme que l'on pourrait le croire…

J'ai bien fait de me laisser tenter par ce premier tome car j'ai passé un très sympathique moment à la lecture de ce dernier. Je trouve très clairement que ce n'est pas extraordinaire, rien de très surprenant, une intrigue sans doute quelque peu convenue et sans très grande surprise mais j'ai trouvé que ce roman fait tout de même très bien le taf : faire passer un agréable moment de divertissement sans prise de tête et c'est tout ce que j'attendais de ce dernier.

Même s'il y a une enquête, cela reste assez léger, ce qui est agréable à découvrir c'est le reste, la vie dans cette petite ville et les relations entre les personnages. C'est assez bien fait et plaisant à lire, donc oui il n'y a vraiment rien de très original mais l'écriture est fluide, l'histoire est prenante, les personnages plaisants à suivre et le tout se laisse vraiment lire tout seul. En bref il s'agit là d'une très sympathique lecture détente dont je lirai probablement la suite.

Commenter  J’apprécie          5014
depuis le temps que je voyais passer des critiques sur ces fameux détectives du Yorkshire dans le challenge mauvais genre que j'affectionne particulièrement, je me devais d'y mettre mon nez.

Et je n'ai pas été déçue du voyage. Autant s'installer confortablement sous la couette ou dans un plaid, la tasse de thé à la main pour lire cette aventure so bristish. Au diable les grandes villes, bienvenue dans la Yorshire, la campagne anglaise, la pluie, les moutons, les pintes de bière, les ragots. Parce que oui dans les bleds anglais tout se sait. Plus rapide que facebook, les ragots vont bon train au pub du coin.

On suit les aventures de Samson, un ex policier qui revient au pays (ou vient s'y planquer) et qui espère vivre du métier de détective alors que Delilah tente de sauver son entreprise de rencontre de la faillite. Si le retour de Samson ne fait pas la joie de tous (léger euphémisme) suite à un départ fracassant dans le passé et des casseroles qu'il traîne comme un fantôme traîne son boulet, il a le mérite d'alimenter les conversations et de faire sourire le lecteur.

Des morts mystérieuses parmi les clients de Delilah vont forcer celle ci et Samson à enterrer la hache de guerre.

J'ai apprécié les personnages principaux mais aussi les secondaires et surtout Caliméro, le chien de Delilah pour qui j'ai eu un coup de coeur.
Je me suis coulée avec plaisir dans cette ambiance british. le charme des cosy mysteries a opéré sur moi.

Je lirai les autres tomes avec plaisir.
Commenter  J’apprécie          482
Le Yorkshire.

Sa campagne bucolique, ses moutons qui paissent tranquillou gilou dans des prés grands comme des stades.

Pourtant, il y a quelque chose de pourri au royaume de la campagne anglaise et les collines verdoyantes semblent cacher de terribles secrets.

En effet, un serial killer ne serait-il pas en train de sévir dans les environs, ma bonne dame ? Mais où va le monde si on ne peut plus boire en paix sa pinte de bière à la taverne du coin !?

Heureusement Samson est de retour au bercail, sur sa moto et cheveux aux vents, prêt à en découdre avec la population locale qui n' a pas oublié l'enfant terrible du pays. Il va ouvrir son agence de détective, quoi qu'en pense les voisins !

De son côté, Delilah, qui vient de créer son agence de rencontres ne voit pas d'un bon oeil que les types qui s'inscrivent pour rencontrer l'amour chez elle se retrouvent six pieds sous terre !

J'ai découvert avec plaisir ce duo qui nous en promet de belles ! Si j'ai malgré tout trouvé certaines longueurs et que, en fin limier, j'ai découvert le pot aux roses très très rapidement, ce premier tome vaut surtout pour la découverte de cette joyeuse communauté et des deux principaux protagonistes.

Il paraît que les suites, sept tomes parus à ce jour, promettent de belles surprises.

Pourtant souvent déçu par le genre, je n'ai pas boudé mon plaisir avec ce cosy mystery tellement dépaysant. On s'attache à cette petite communauté, on enquête en même temps que les protagonistes. Et on referme le livre en se disant qu'on va aller s'acheter la suite, en espérant qu'il soit juste un cran au-dessus pour que tout soit juste parfait !

Si vous connaissez cette série, dites-moi, la suite, elle vaut le coup alors?

Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          477
Le premier tome d'une petite série bien sympathique, et très britannique comme on aime. Nous sommes bien sûr dans une petite ville de la campagne anglaise avec tout son charme, ses indiscrétions et sa petite vie qui devait être bien tranquille. Somme toute une lecture agréable de vacances.
Commenter  J’apprécie          460
Samson O'Brien revient dans son village de Bruncliffe après bien des années. Il s'attend aux foudres des habitants .
C'est pour cela qu'il a pris un nom d'emprunt mais tout le monde le reconnaît et personne ne lui pardonne d'avoir abandonné son père alcoolique et la ferme.
Personne ne lui pardonne d'avoir abandonné son filleul et de ne pas être revenu pour l'enterrement de son meilleur ami Ryan, le frère de Delilah.
Samson loue un local à celle-ci et y appose les mêmes initiales que les siennes.
ARV : Pour Delilah, Agence de rencontre des vallons
ARV : Pour Samson, Agence de recherche des vallons
Samson a rapidement du travail car déjà dans le prologue, un certain Richard Hargreaves meurt et ça n'arrête pas dans le patelin.
Le problème, c'est que ça patine car l'auteure perd beaucoup de temps à nous présenter un tas de personnages secondaires et à passer par de nombreuses digressions. Vivement que le nœud de l'action se mette en place et cela prend du temps, beaucoup trop de temps et le tout dans un style qui ne m'a pas du tout accrochée.
Cela arrive ce genre de mésaventure en lecture.


Commenter  J’apprécie          452





Lecteurs (3598) Voir plus



Quiz Voir plus

Rendez-vous avec le crime (Les détectives du Yorkshire, T. 1)

De quelle manière se déplace Samson O’Brien à Bruncliffe et aux alentours?

A pied
A vélo
A moto
En voiture

16 questions
27 lecteurs ont répondu
Thème : Les Détectives du Yorkshire, tome 1 : Rendez-vous avec le crime de Julia ChapmanCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..